15 août 2012


Athènes est désert.

Les Grecs ont tous fui leur capitale et sa température qui frôle régulièrement les 40° pour les îles, à la recherche de fraîcheur et pour se retrouver en famille. Avec la crise, les liens se sont encore resserrés puisque la solidarité entre proches joue à fond pour limiter autant que possible les effets de l’austérité. Le pays en est alors à son 2e plan de sauvetage et ses créanciers européens lui demandent toujours plus d’efforts pour réduire ses dépenses. Dans le même temps, la dette atteint les 170% du PIB, le chômage frôle les 30%. 100 000 personnes attendent toujours leur salaire du mois précédent. La Grèce paie au prix fort des années d’insouciance.

En ce 15 août, il ne reste plus que quelques commerçants, les immigrés, des touristes égarés, et des journalistes qui se demandent comment un pays a pu en arriver là.

Athènes, août 2012

Soubresauts