Depuis la fin du communisme, la Roumanie a perdu environ 13% de sa population. Une catastrophe pour le pays, qui se vide de ses forces vives, à savoir les jeunes et les plus diplômés. Les destinations de prédilections sont l’Italie et l’Espagne.
A Hunedoara, au coeur de la Transylvanie, cette réalité prend tout son sens. La ville est passée de 80 000 à 60 000 habitants en vingt-cinq ans. Presque toutes les usines ont fermées.
Paradoxe. A 150km de là, à Cluj-Napoca, ce sont les jeunes Français qui viennent s’installer pour pouvoir étudier la médecine, tout en contournant le numerus clausus en vigueur dans l’Hexagone.